Journée comique, Soirée mythique
Alors tout d'abord je tiens à remercier deux personnes : monsieur sncf et monsieur edf sans qui je n'aurai pas passer une aussi excellente soirée!
Alors tout commence mal hier matin. Nos amis de la sncf sont de nouveau en grève et le service minimum fait peur. Je prends de justesse le seul train qui peut me conduire en cours. De justesse car j'ai eu beaucoup de mal à me lever et j'ai failli me rendormir >_< De plus, dans ma précipitation, je n'avais pas du tout vu le fort violent vent qui soufflait dehors et je n'ai pas pris de blouson ... ce qui va s'avérer assez regrettable par la suite.
J'arrive super tôt à la fac vers 8h10. L'avantage c'est que le bus était relativement vide. Donc je me prends un petit café au lait, histoire d'être un peu réveillée et réchauffée. Je monte voir si la salle a changé (car rappelez-vous chers lecteurs, la semaine dernière, toute la classe n’est pas allée en cours d’infos pour des problèmes administratifs assez débiles). Donc j’erre seule dans les couloirs quand je croise une fille de ma classe qui me demande « euh si on séchait l’info ? ». Forte et courageuse, je lui réponds que non car l’info c’est bien (et c’est la vie).
Le cours d’infos est toujours aussi passionnant : on a étudié un logiciel de trouze avant JC (qui tourne sur dos déjà) qui permet de classer le cadastre d’une ville paumée d’Italie. Heureusement on a allumé les PCs et j’ai pu prendre la recette de la tartiflette (ce qui s’avérera très peu utile par la suite). On était même pas 10 dans ce cours alors que l’effectif complet est de 30… Vivent les sécheurs !
Le cours suivant est le cours que j’appellerai désormais « le cours totalement fâché avec la technologie », l’archéo romaine. On est toujours dans l’immense amphi alors qu’on est 20. Le projecteur n’a pas du tout voulu marcher (moi j’dis c’est la faute des mac mais on va dire que je suis méchante). Brefle cours sympa même si j’ai pas écrit grand-chose (le prof est parti dans un délire perso sur les inscriptions trouvées en limite du territoire de Briançonet, sa ville fétiche qui n’existe plus).
Midi arrive et nos ventres crient famine. On fait un tour à Leader price pour acheter des gâteaux au choco (super repas). On se pose derrière le bâtiment de l’extension mais on se rend vite compte que le froid c’est mal et le vent aussi. On décide de faire les gens biens et d’aller réviser à la BU. Bien sûr on ne trouve pas de salles libres pour pouvoir papoter et réviser. On se retrouve sur une grande table et on met un peu le bordel au milieu des gens qui bossent vraiment. Car oui je n’ai presque pas révisé mon contrôle d’épigraphie mais j’ai eu raison. Donc voilà, j’ai fini de lire « Le chien de mon patron » de Takahashi, qui n’est pas un shojo (huhu) et on s’est tapé des méga fou rires avec Ondine sur des trucs à la con (on était en forme hier !). Top discrétion toujours !
Avant d’entrer en salle pour le contrôle, on continue à délirer sur des trucs super intelligents comme les poses à la con des copains de Freezer…
Bon le contrôle maintenant. Franchement j’suis hyper fière de moi, j’ai révisé vraiment très peu mais je m’en suis relativement bien sortie. J’ai trouvé toutes les abreviations (ou presque), par contre niveau traduction c’est vraiment pas ça et niveau datation *muahahahahahah* j’ai presque rien dit. Enfin bon, j’suis sûre que je vais avoir une meilleure note que les gens qui ont révisé, hu hu hu.
Hop on passe à la soirée ! Alors on est retourné faire des courses afin de faire notre tartiflette (d’où la recette cherchée). On prend un peu de trucs pas utiles comme du muscat (oui j’avoue c’est moi qui l’ai acheté) et des sucres d’orge !
On marche tranquillement dans la nuit sombre et inquiétante de Nice en direction de la cité U qui se trouve à trouze kms de la fac. Et là ça devient drôle, ultime et totalement mythique. On monte vers la chambre d’Ondine. On est 3, elle, Jean et moi (vont devenir célèbre comme ça). Et là on trouve que quelque chose cloche. Il n’y a pas de lumière. Il n’y a pas d’électricité. Ondine nous dit que ça arrive souvent mais que ça revient… Muahaha.
On papote tranquille et on décide de commencer un peu la cuisine en épluchant et éminçant les oignons. Erreur fatale : 9m² + 3 oignons = suicide olfactif. Le temps passe, il est presque 22h et on a faim et on a pas d’électricité. Mais là où on comprend mon degré hallucinant de malédiction attitude c’est que, en fait, sur les 3 immeubles de la cités, seul celui où on est n’avait pas d’électricité ! Lalalalalalala… Bon elle est revenue 5 minutes mais c’est tout, juste pour nous donner de faux espoirs !
On décide alors d’aller squatter une kitchenette dans l’immeuble d’à côté. Hop on sort avec nos patates, la plaque électrique et des ustensiles. On cuisine tranquille, on chante la carioca, on danse la carioca… On fait cuire les patates, on fait cuire les oignons (mes habits puent l’oignon c’est horruble), on fait cuire les lardons et là, nouveau drame. Comment faire cuire ou fondre le reblochon ? En effet, autant notre recette, renommée Tartiflop, est un truc totalement improvisé avec pas de moyen, autant le reblochon faut le faire fondre et avec une plaque électrique et une mini poêle c’est pas possible. Dans un élan de folie, les deux autres décident d’apporter le micro onde… Donc on se retrouve en méga squatte dans la salle. Je passe sur les nombreux délires malheureusement non imputables à l’alcool (j’étais celle qui buvait le plus mais c’est pas moi qui est fait le plus de …). Notre repas était délicieux même si je n’avais plus très faim à cause des conneries manger entre temps. Il devait être minuit passé quand on a réussi à enfin manger.
Ah aussi admirons un autre aspect de la malédiction : mon portable avait plus rien en batterie ! Trop bien… En plus, j’ai du appeler mon cher et tendre pour une grande question existentielle (*message perso* faut pas s’inquiéter ! C’était vraiment du n’importe quoi hier, on a commencé les délires bien avant l’alcool. Brefle voilà)
Après cela, on avait prévu une soirée-nuit divx films et sailor moon live. Bien entendu il n’y avait toujours pas d’électricité dans la chambre. Qu’à cela ne tienne, on ramène les trucs de cuisine et on embarque l’ordinateur (qui n’a aucune autonomie, autrement on aurait regardé les trucs au chaud sur le lit douillet). On commence par deux épisodes de Sailor Moon Live ! Ondine a trouvé ça génial, Jean a sorti un « mais c’est nul quoi ! C’est marrant mais bon ». Bon depuis, j’ai « C’est la vie » dans la tête >_< On a essayé d’enchaîner sur Saw, mais là méga coup de barre. J’suis passée en mode *veille* et j’ai fait *pouf* Donc d’un commun accord, on est allés faire dodo… A 3 dans un lit une place (nan rien de louche) … Vie étudiante pawaaaaaaaa ! Par contre le choc dehors-chambre niveau odeur a été super violent ! L’oignon c’est vraiment mal (en plus ça m’a rendu maladeuh).
Ce matin, toujours pas d’électricité ! Et là ça devient comique avec les petites phrases du quotidien :
Ondine « Ah faut que je sèche mes cheveux avec le sèche-cheveux car je sors pas les cheveux mouillés moi »
Nous « … »
Plus tard :
Ondine « Ah vous voulez un café? Je peux vous en faire »
Nous « … »
Bref, on a vraiment bien rigolé… Bon on a dormi 4h, on a eu du mal au réveil quand même. J’ai décidé honteusement de rentrer chez moi et de ne pas aller en cours. J’suis trop crevette, déjà que j’ai peu dormi ce week-end ça a pas aidé ^^’.
Et là *chance* (pour une fois), j’arrive à la gare et il y a justement un TGV qui s’arrête à Antibes et qui part bientôt ! Sachant que le prochain TER était 2h plus tard… Vive la sncf ! Et il parait que ça continue demain et ça devient encore plus drôle. J’ai cours à 14h, le train est à 9h10 … (et celui d’après 15h29)
Tiens et si on disait que j’étais en week-end là ^^
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